Karel Reiner
27. 06. 1910, Žatec - 17. 10. 1979, Prague
Biographie
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Karel
Reiner and Alois Haba |
Reiner's daughters
Michaela Schleifová, left,
and Kateřina Reinerová, right. |
Karel
Reiner and ana
Steinerová wedding |
Reiner est l'un des compositeurs tchčques de la "génération perdue" ,
qui est apparu ŕ Prague dans les années 1930, mais dont la carričre ont
été brisé lorsque les Nazis arrivent au pouvoir en 1939 Il est important que cette musique
soit entendue, sinon les Nazis auront réllement réussi ŕ faire taire ces
voix »,, dit le journaliste
musical Simon Broughton.
Reiner est né ŕ Žatec
en Bohęme du Nord en 1910. Son pčre, Josef Reiner,
qui était le hazan, ou cantor, ŕ la synagogue de Žatec, lui enseigne le
piano. Depuis
son adolescence, Karel composait, et parce que son pčre voulait qu'il
devienne un avocat, il passa ses diplômes en droit et en musique
simultanément.
Aprčs ses études, il se fait rapidement son nom comme directeur musical et
compositeur de E.F. Burian, dont le théâtre était considéré comme en pointe ŕ
l'époque. Aprčs
l'occupation nazie, le théâtre a été fermé, et comme Juif, Reiner a été
interdit d'exercer. Il continue,
cependant, quitte ŕ risquer une arrestation. C'est ŕ cette époque qu'il rencontre Hana
Steinerová, une traductrice qui était venue le voir pour obtenir des
conseils juridiques, le confondant avec un autre avocat également nommé
Reiner. Ils se
marient un an plus tard.
Le 5 juillet 1942, les
Reiner ont été déportés au ghetto de Theresienstadt, « camp de
concentration modčle. » Bien que des milliers
y moururent de malnutrition et de maladies, Theresienstadt n'était pas un
camp de la mort, et des activités culturelles y ont été autorisées comme un moyen d'occuper
les prisonniers et
plus tard utilisées comme outil de propagande.
A Theresienstadt,
Reiner fait partie d'un mouvement musical extraordinaire qui fleuri dans
une antichambre du génocide. Zdenka Fantlová, qui
deviendra une actrice aprčs la guerre, se souvient de Reiner quand elle
chante Esther, une pičce de théâtre musical, qu'il a composée.
« Il était
merveilleusement créatif », se souvient Fantlová. « Il se tenait sous la
scčne avec un harmonium composant la musique. »
Elle explique combien il est
difficile d'expliquer l'importance de la musique et du théâtre ŕ Theresienstadt. « Les concerts
n'étaient pas seulement des loisirs, mais une sorte de soutien moral. Nous étions des
personnes transportées depuis les bancs de bois vers un autre temps », se
souvient-t-elle.
Bien que négligée, c'est « une musique extraordinaire », explique Broughton, dont le documentaire sur
la musique de Theresienstadt est le un travail inégalé sur le sujet. « Non seulement
parce que la est venue d'un contexte extraordinaire. ... mais parcqu'elle
parle d'elle-męme. »
Comme les autres
compositeurs de Theresienstadt (Viktor Ullmann, Pavel Haas, Gideon
Klein et Hans Krása), Reiner composé et interprété ŕ Theresienstadt
jusqu'ŕ ce qu'il soit envoyé vers les camps de la mort. Cependant, il a survécu, ŕ Auschwitz, Kauffering, au typhus et
ŕ une
marche de la mort.
« De toute façon, il n'était pas quelqu'un qui parle de lui-męme », dit Kateřina Reinevorá, fille de Reiner «
cependant sur la guerre,
jamais ».
Aprčs la libération,
Reiner retourne ŕ Prague et retrouve Hana, qui a survécu par miracle ŕ
Auschwitz et Freiberg. Aprčs quelques semaines de récupération, il est retourné au travail, avec son ancien
professeur et ami Alois Hába, ŕ l'opéra du "Theater du 5 mai" (Divadlo 5. Května). Entre 1947 et 1949,
Reiner est secrétaire du Syndicat des Compositeurs Tchécoslovaques, mais ŕ
la fin de son mandat, il est accusé d'individualisme dans la musique, le
forçant ŕ abandonner ses racines d'avant-gardistes
Dans les années 1960,
Reiner jouissait d'une plus grande liberté en participant au Printemps de
Prague. Il connut
une période productive, composant des pičces vocales, de chambre, symphoniques, d'opéra et de cinéma. Aprčs l'invasion du
Pacte de Varsovie de 1968, Reiner parlé contre le régime, laissant le Parti
communiste en 1969. Ses śuvres ont été
ensuite interdites.
« Il disait librement ce qu'il
pensait, męme quand c'était critique, et il en a souffert » dit Reinevorá. «
Toute sa vie, il a dű lutter pour pouvoir
travailler. »
Reiner meurt d'un cancer en 1979, une décennie avant la Révolution de
Velours.
« Le destin de Reiner est
tragique ŕ deux égards, » explique l'organisateur de concert et musicologue
allemand Anke Zimmerman. « Il a survécu ŕ la
persécution des Nazis, et a eu des problčmes en Tchécoslovaquie communiste.
Ce qui fait, qu'il il
est mal connu aujourd'hui en République Tchčque. »
« Si je pouvais lui envoyer un message d'anniversaire, » ajoute Zimmerman,
« J'aimerais lui envoyer la chanson de la Moldau, par Bertolt
Brecht et Hanns Eisler, qui traite de l'évolution du temps. »
Compositeur disparu, mais pas oublié
23 juin 2010
S'il était encore en vie,
Karel Reiner aurait célébré son 100e anniversaire le 26 juin 2010. Le compositeur et pianiste
était un vrai original, mais sa carričre a été marquée par la persécution qui
l'a occulté pendant une bonne partie du XXe sičcle.
Grâce au centenaire de
Reiner, le silence a été brisé le 22 juin par un concert ŕ Terezín - le camp de concentration oů le compositeur a été emprisonné. Un concert ŕ Prague
a suivi
le 6 juillet, oů l'Orchestre philharmonique Tchčque a joué le Concerto pour
violoncelle.
Natalia O'Hara
Jiřičná
Klára
features@praguepost.com
Compositons
Karel Reiner (27 juin 1910,
Žatec,
Autriche-Hongrie - 17
octobre 1979, Prague, Tchécoslovaquie act. République Tchčque)
était un compositeur, pianiste et
journaliste musical tchčque.
Jeunesse
Le pčre du compositeur, Josef
Reiner (1872-1942),
était le directeur de la synagogue Žatec. Il
a étudié le chant au Conservatoire
de la Musique de Vienne. Il a également enseigné le chant et le piano ŕ
Žatec. Le fils a donc reçu une éducation musicale de base dčs son enfance.
Aprčs avoir obtenu son diplôme du lycée allemand de Žatec, il a étudié ŕ la faculté
de droit de l’Université Charles de Prague. En outre, il a
étudié l’orgue ŕ l’Académie
allemande de musique, la théorie musicale et la composition avec Alois
Hába, et la composition ŕ l’école de master avec Josef
Suk. Il termine ses études de droit en 1933.
Il a ensuite étudié la musicologie ŕ la Faculté
des Lettres de l’Université Charles et a poursuivi sa
formation dans un cours de musique en quarts de ton et
en sixte de ton au Conservatoire
de Prague avec Alois Hába, avec qui il a travaillé en étroite
collaboration en tant qu’interprčte au piano en quarts de ton.
De 1934 ŕ 1938,
il travaille comme pianiste et compositeur de musique de scčne dans le théâtre
D 35-39 d’Emil
František Burian. Il
participe également aux activités du Front de gauche et
de la section musicale de
l’Association tchécoslovaque des travailleurs amateurs de théâtre. Il a
été membre du comité de l’Association
pour la présence de la musique contemporaine et a contribué ŕ
des revues musicales professionnelles.
Aprčs l’occupation
de la Tchécoslovaquie par les Allemands, il a dű renoncer ŕ
l’activité publique en raison des lois raciales nazies. De 1939 ŕ 1943,
il travaille comme rédacteur
en chef du journal juif de la communauté
religieuse juive. En 1943, il est emprisonné ŕ Terezín,
oů il participe activement ŕ des activités culturelles en tant que pianiste et
compositeur. Il a été déporté au camp de concentration d’Auschwitz et
au camp de concentration de Kaufering. Ŕ la fin de la guerre, il a réussi ŕ
échapper ŕ une
marche de la mort.
Aprčs la guerre, il est employé comme journaliste musical pour les journaux Kulturní
politika et Svobodné
Československo. Il fut l’un des fondateurs de l’opéra du Théâtre
du 5 mai. De 1947 ŕ 1949, il est secrétaire du Syndicat des compositeurs
tchčques et, en 1949,
secrétaire de la section tchčque de l’Union
des compositeurs tchécoslovaques. Puis
il a été accusé de formalisme et envoyé en congé créatif d’un an. Aprčs 1951,
il a occupé divers postes dans diverses institutions culturelles. En męme
temps, il compose de la musique qui appartient ŕ la direction principale des
chants de masse des années 1950. De 1964 ŕ 1969,
il est président du
Fonds tchčque pour la musique. En
1961, il reçoit la médaille pour
son travail exceptionnel et en 1967,
il est nommé artiste
du mérite.
Son travail était basé sur le style non thématique et la théorie de l’harmonie
d’Alois Hába. Cependant, l’influence de Josef Suk et E. F. Burian n’est pas
non plus négligeable. Dans la période d’aprčs-guerre, ses compositions se
rapprochent formellement du néoclassicisme.
Aprčs 1948,
il s’est également impliqué en tant que compositeur de chansons politiques et
de messe et a composé un certain nombre d’arrangements de chansons
folkloriques. Son śuvre de compositeur est vaste. Il a écrit plus de 280
compositions, petites et grandes, principalement instrumentales. Une partie
importante de l’śuvre consiste en de la musique de scčne pour le cinéma, le
théâtre et la radio. Ses activités dans le domaine de la musicologie et du
journalisme sont également trčs variées. Dans certains des ouvrages publiés
pendant l’occupation, son nom est soit absent pour des raisons raciales, soit
sous les auspices d’Alois Hába.
Les chansons de Reiner tirées du cycle The Flowered Horse (sur des textes de
son collčgue Norbert Frýd, qui a également été persécuté racialement, pour les
enfants des orphelinats juifs), la représentation théâtrale Old Czech Esther
(un texte folklorique du XVIIIe sičcle préparé pour la représentation par le D
Book de E. F. Burian, mais finalement créé dans le ghetto de Terezín sous la
direction de Norbert
Frýd) et une du mini-cycle d’avant-guerre Three Love Songs (Starodávná
milá) ont été enregistrées dans leurs arrangements par le groupe Květovaný kůň
(Cheval
fleuri) (Zuzana Hanzlová, Michal
Hrubý, Petr
Tichý, Jarda
Svoboda) sur l’album Ztracené
písně (2016).
La pianiste et chanteuse Aida Mujačič a également réinterprété des mélodies du
cycle The Flowered Horse et de la performance Old Czech Esther, dans un esprit
similaire ŕ celui d’Anthony Coleman aux chansons de M. Gebirtig. [2]
(en anglais seulement)
Il meurt en 1979 ŕ Prague. Il est enterré au cimetičre
de Vinohrady.
Śuvres (sélection)
Śuvres pour piano
-
9 Joyeuses improvisations pour piano (1928-29)
-
5 Études de jazz pour piano (1929-30)
-
27 Inventions pour piano (1929-30)
-
Douze. Suite pour piano (1931)
-
1re Sonate pour piano (1931)
-
Fantaisie pour piano en quarts de ton (1932)
-
2čme Sonate pour piano « Victoire » (1942)
-
3e Sonate pour piano (1961)
-
Trois pičces pour piano (1964-1965)
Musique de chambre
-
1re Sonate pour violon et
piano (1930) ;
-
Quatuor ŕ cordes n° 1 (1931)
-
7 Miniatures pour quintette
ŕ vent (1931)
-
Suite pour violon seul (1932)
-
Concerto pour nonette (1933)
-
Sonate pour saxophone et
piano (1938)
-
Quatuor ŕ cordes n° 2 (1941)
-
Sonata brevis pour violoncelle et
piano (1946)
-
Sonatine en systčme de quarts de ton pour trompette et trombone (1946)
-
Quatuor ŕ cordes n° 3 (1947)
-
2 pičces pour cor et
piano (1948)
-
Quatuor ŕ cordes n° 4 (1951)
-
4 pičces pour clarinette et
piano (1954–57)
-
Élégie et capriccio pour violoncelle et piano (1957)
-
Sonate pour contrebasse et
piano (1957)
-
Sonate n° 2 pour violon et piano (1959)
-
Petite suite pour 9 instruments ŕ vent (1960)
-
Deux pičces pour hautbois et harpe (1962)
-
Quatre pičces pour clarinette solo en si bémol (1963)
-
Trois Préludes pour orgue (1963)
-
6 Études pour flűte et piano d’aprčs
un tableau de František Jiroudek (1964)
-
Trio pour flűte, clarinette basse et percussion (1964)
-
Suite pour harpe (1964)
-
Suite pour basson et
piano (1965)
-
Trio avec piano (1965)
-
Musique pour 4 clarinettes (1966)
-
3 pičces concertantes pour clarinette basse et piano (1966)
-
Sketches pour quatuor avec piano (1966)
-
Deux pičces pour saxophone alto et piano ŕ Sigurd M. Rascher (1967)
-
Sonate concertante pour percussion (1967)
-
Trois études de concert pour dulcimer (1967)
-
Prolégomčnes pour quatuor ŕ cordes (1967)
-
Abréviations pour quintette de cuivres (1968)
-
Feuilles volantes pour clarinette, violoncelle et piano (1969)
-
Dua. Cinq compositions virtuoses dans la gamme c1 – h2 pour deux
clarinettes, hautbois, flűtes ou trompettes et leurs combinaisons (1969)
-
Formula pour trombone et piano (1970)
-
Disques pour basson solo (1970)
-
Dessins. Musique de chambre pour clarinette, cor et piano (1970)
-
Sentences pour flűte, violon, alto et
violoncelle (1970)
-
Tercets pour hautbois, clarinette et basson (1971)
-
Duos pour 2 clarinettes en quarts de ton (1971).
-
Quintette ŕ vent (1971-72)
-
Acrostiche et Allegro pour clarinette basse et piano (1972)
-
Couronne rose de pierres précieuses. 23 Ouvertures,
interpolations et ouvertures pour orgue – Musique pour récitation (1972) ;
-
Thčmes pour guitare (1973)
-
Répliques. Trio pour flűte, alto et harpe (1973)
-
Préambule. 2. Nonet (1974)
-
Overtura ritmica per chitarra sola (1974)
-
Verses pour alto et piano (1975)
-
Des portraits. Suite pour violon, alto et violoncelle (1977)
-
Partita pour Symposium musicum (1977)
-
Dialogues pour 2 flűtes (1978)
-
Marginalia pour clarinette basse (1979)
-
Panneaux. Sextuor pour 2 trompettes, cor français, 2 trombones et tuba
(1979)
-
Conversations pour baryton-saxophone et flűte (1979)
Śuvres orchestrales
-
Suite pour grand orchestre (1931)
-
Concerto pour piano et orchestre en un mouvement (1932)
-
Ouverture et danse. Arrangement de 2 parties de musique de scčne pour
la pičce « Master Pleticha » pour orchestre (1935)
-
Koncert pro housle a malý orchestr (1937)
-
Koncert pro violoncello a orchestr (1942)
-
Divertimento. Čtyři koncertantní skladby pro klarinet, harfu, smyčce a
bicí nástroje (1947)
-
Koncertantní suita pro dechové a bicí nástroje (1947)
-
Zpěv z hor a Tanec pro lesní roh a orchestr (1949)
-
3 české tance pro orchestr (1949)
-
Jarní předehra pro orchestr (1950, revidováno 1959)
-
Sinfonia pro velký orchestr (1959)
-
Motýli tady nežijí. 6 obrázků pro symfonický orchestr (1960, z hudby
ke stejnojmennému filmu)
-
Symfonická předehra pro velký orchestr (1963)
-
Koncert pro basklarinet, smyčce a bicí (1966)
-
Koncertantní suita pro symfonický orchestr (1967)
-
Concertino pro fagot, dechové a bicí nástroje (1969)
-
Promluvy pro komorní orchestr (1975)
-
Hudba pro smyčce (1976)
-
Diptych č. 2. Introdukce a Allegro pro symfonický
orchestr (1976);
-
Diptych č. 1. Sostenuto rubato pro symfonický orchestr
(1977);
-
Tři symfonické věty pro orchestr (1978)
Chansons
-
Songs on Lyrics de Pavel Brandl pour voix et piano (1931,
traduction tchčque d’Adolf
Wenig))
-
Je suis plus, je suis moins, ŕ la recherche d’un homme (paroles Josef
Hora (1934)
-
Trois chansons pour voix aiguë et piano sur des
paroles d’Antonín Sova (1934) ;
-
Sept rimes pour voix d’enfants et piano sur des paroles
de Jan
Dolina du recueil « Holahej » (1935)
-
5 mélodies sur des paroles allemandes et tchčques de Karel
Hynek Mácha avec accompagnement de violon solo dans un
systčme de quarts de ton (1936)
-
Trois chansons d’amour pour voix et piano
-
14 Songs on Mathesius’s Translations
of Chinese Songs for Baryton and Mezzo-Soprano with Small
Orchestra (1936, 1946)
-
Cafetičre pour enfants. Duos pour voix féminine aiguë et grave avec
accompagnement de piano dans un systčme de quarts de ton sur des paroles de
Josef Václav Sládek (1946).
-
L’alphabet. 27 comptines ŕ une voix avec accompagnement au piano sur
des paroles de
Miloš Holas (1947)
-
Terre natale. Cycle de mélodies de chambre pour ténor et piano sur des
paroles de Vilém
Závada (1956)
-
Chansons sur des paroles de F. Th. Csokor pour voix basse
et piano (1967)
-
Ábrnky. Five Songs for Children pour voix basse et piano sur des
paroles de Ljuba
Štíplová, Dagmar
Hilarová, Jiří
Havel et Václav
Čtvrtek (1968)
-
Trois canettes. Three Songs for Children pour voix moyenne et piano
sur des paroles de Jiří Havel (1969)
-
Aus den « Zahmen Xenien ». 11 Lieder pour basse et flűte
sur des
paroles de Johann Wolfgang Goethe (1970)
-
Mouse Mini-Ballads pour voix et piano sur des paroles de
Jiří Havel (1972)
-
Lieder nach Reiner Kunze. 5 chansons sur des paroles de Reiner
Kunz (1975)
Chśurs
-
6 chansons ŕ deux voix pour chśur d’enfants sur des
paroles de Jan Dolina (1936)
-
Cheval fleuri. Počmes, jeux et comptines pour solistes,
chśur d’enfants, récitant et piano sur des paroles de
Norbert Frýd (1942)
-
Trois contes de fées pour chśur de femmes de Karel
Jaromír Erben sur des paroles de Dalibor
C. Vačkář (1948)
-
Stances d’un homme libéré. Chśur d’hommes sur des paroles d’Antonín
Sova (1956)
-
6 duos pour chśur de femmes avec accompagnement au piano
sur des paroles de Josef Václav Sládek (1958)
-
Florian Geyer. Arrangement libre ŕ 4 ŕ 8 voix d’une vieille chanson
allemande du XVIe sičcle pour chśur mixte avec paroles tchčques de
František Němec (1962)
-
Paisible. Madrigal pour chśur mixte sur des paroles de Bertold
Brecht, traduit par Ludvík
Kundera (1963) ;
Śuvres scéniques
-
L’unité. Pantomime sur son propre livret en l’honneur du front uni ŕ
l’occasion de l’assassinat de l’étudiant Zahradníček (1933, représentation
interdite).
-
Une chanson enchantée. Opéra sur paroles de
Karel Josef Beneš (1951)
-
Ŕ propos d’un terrible dragon, d’une princesse et d’un cordonnier.
Opéra naďf en 4 actes d’aprčs une pičce de marionnettes polonaise de
Marie Kownatska, traduite en poésie tchčque par Kamil
Bednář (1972)
-
Mai. Musique pour la composition de l’orchestre vocal « May » de Karel
Hynek Mácha dans une dramatisation de E. F. Burian pour
harpe et harmonium en quarts de ton dans un systčme de quarts de ton
(1935, théâtre D 36)
Musique de film
-
The Badge (1949, réalisé par Ada Rys-Kavan)
-
Winter (1956, réalisé par Hanuš Burger)
-
Il ne trahira pas le gang (1957, réalisé par Hanuš
Burger)
-
Les Papillons ne vivent pas ici (1958, réalisé par Miro
Bernat)
-
Le Laboratoire solaire (1960, réalisé par Miro Bernat)
-
Un conte de fées pour un chat. Musique de scčne pour l’adaptation
télévisée du conte de Karel
Čapek (1960)
-
Glass (1961, réalisé par Miro Bernat)
-
The Ice Sea Is Calling (1961, réalisé par Hanuš Burger)
-
Dialogues avec les étoiles (1964, réalisé par Miro Bernat)
;
-
Otto Gutfreund (1966, réalisé par František Lukáš,
prix dans la catégorie film documentaire du concours de la meilleure śuvre
musicale créée pour le cinéma et la télévision en 1967)
-
1969 : Aide
ŕ Florence (Help for Florence) de František Lukáš
-
Harmonices Mundi (1971, réalisé par Miro Bernat)
-
Technique de jeu d’un piano en quart de ton (Klíč 3,
1932/33, pp. 22-23)
-
Une nouvelle façon de notation dans les systčmes dodécaphoniques et quarts
de ton (24 tons) (Key 3, 1932/33, pp. 69-71)
-
Interprétation de la musique non thématique (Klíč 4,
1933/34, p. 46-48)
-
Musique tchčque contemporaine (Histoire nationale
tchécoslovaque VIII, Sfinx, B. Janda, Prague 1935)
-
O hlas-bandu (Mladá kultura 1, 1935, n° 3-4, p. 34-35)
-
Mon expérience dans l’étude de la musique en quarts de ton (Grand
Opéra du 5 mai, I. List for New Opera and Stage Dance, 1947, n° 6, p.
136-139)
-
O voicebandu (Musicologie 7, 1970, n° 1, p. 96-99)
Références
Références
-
Milan Kuna : Né
deux fois : la vie et l’śuvre de Karel Reiner. Prague : H & H, 2008, ISBN 978-80-7319-078-1
-
Dictionnaire musical tchécoslovaque des personnes et des institutions II.
(M–Ž), 1965, Maison d’édition nationale de musique, Prague p. 410
-
Čeněk Gardavský : Compositeurs
d’aujourd’hui (Prague 1961)
-
Bogusław Schaeffer : Leksykon
kompozytorów XX. wieku (Cracovie 1963).
-
Le dictionnaire de la musique et des musiciens de New Grove. Deuxičme
édition. (éd. John Tyrrell, 29 volumes, Londres 2001
-
Jana Antonová, Hana Reinerová : Artiste
émérite Karel Reiner. Bibliographie complčte. (Bibliothčque
municipale de Prague, 2e édition, Prague 1986)
-
Jaroslav Smolka : La
musique tchčque de notre sičcle (Prague 1961, pp. 84-86)
-
Matyáš, Jiří a kol., Histoire
du lycée Žatec. Schola zatecensis, Albis international
Kristina Kaiserová, Ústí nad Labem 2009, p. 145-146, ISBN 978-80-86971-85-8
Références
Liens externes
Version Originale
Otec skladatele, Josef
Reiner (1872–1942)
byl vrchní kantor v žatecké synagoze.
Studoval zpěv na vídeňské Conservatorium
der Gesellschaft der Musikfreunde. V Žatci také zpěv a klavír vyučoval.
Syn tak již v dětství získal základní hudební vzdělání. Po maturitě na
německém gymnáziu v Žatci studoval na Právnické
fakultě Univerzity Karlovy v Praze. Vedle toho studoval hru
na varhany na Německé
hudební akademii, hudební teorii a skladbu u Aloise
Háby a kompozici na mistrovské škole u Josefa
Suka. Právnická studia dokončil v roce 1933.
Pokračoval studiem hudební vědy na Filozofické
fakultě Karlovy univerzity a dál se vzdělával v kurzu čtvrttónové
a šestinotónové hudby na Pražské
konzervatoři u Aloise Háby, s nímž velmi těsně spolupracoval
jako interpret na čtvrttónové piano.
V letech 1934–1938 působil
jako pianista a skladatel scénické hudby v divadle D 35-39 Emila
Františka Buriana. Účastnil se také činnosti Levé
fronty a hudební sekce Svazu
dělnických divadelních ochotníků československých. Byl členem výboru Sdružení
pro soudobou hudbu Přítomnost a přispíval do odborných
hudebních časopisů.
Po obsazení
Československa Němci se musel kvůli nacistickým rasovým
zákonům vzdát veřejné činnosti. V letech 1939–1943 pracoval
jako redaktor Židovských
listů v Židovské
náboženské obci. Roku 1943 byl vězněn v Terezíně,
kde se aktivně zapojil do kulturní činnosti jako klavírista i skladatel. Byl
deportován do koncentračního tábora v Osvětimi,
prošel i koncentračním táborem Kaufering. V závěru války se mu podařilo
uniknout z pochodu
smrti.
Po válce byl zaměstnán jako hudební referent novin Kulturní
politika a Svobodné
Československo . Byl jedním ze zakladatelů opery Divadla
5. května. V letech 1947–1949 byl
tajemníkem Syndikátu
českých skladatelů, v roce 1949 tajemníkem české sekce Svazu
československých skladatelů. Potom byl obviněn z formalizmu a odeslán na
roční tvůrčí dovolenou. Po roce 1951 působil
v různých funkcích v rozmanitých kulturních institucích. Zároveň skládal
tvorbu, která patřila k hlavnímu směřování masové písně 50. let. V letech 1964–1969 byl
předsedou Českého
hudebního fondu. V roce 1961 obdržel
vyznamenání Za
vynikající práci a roku 1967 byl jmenován zasloužilým
umělcem.
Ve své tvorbě vycházel z netematického slohu a nauky o harmonii Aloise Háby.
Nezanedbatelný je však i vliv Josefa Suka a E. F. Buriana. V poválečném období
se jeho skladby formálně přibližují neoklasicismu.
Po roce 1948 se
také angažoval jako autor politické a masové písně a zkomponoval i řadu úprav
lidových písní. Jeho skladatelské dílo je rozsáhlé. Napsal více než 280
menších i větších, převážně instrumentálních skladeb. Významnou část díla
tvoří scénická hudba pro film, divadlo a rozhlas. Rovněž široká je i jeho
činnost na poli hudební vědy a činnost publicistická. U některých děl
publikovaných za okupace jeho jméno z rasových důvodů buď vůbec chybí, nebo ho
svým jménem zaštítil Alois Hába.
Reinerovy písně z cyklu Květovaný kůň (na texty Reinerova kolegy, taktéž
rasově pronásledovaného, Norberta
Frýda pro děti ze židovských sirotčinců), divadelního
představení Staročeská Esther (lidový text z 18. století připravovaný k
realizaci Déčkem E. F. Buriana, ale nakonec premiérovaný v terezínském ghettu
v režii Norberta Frýda) a jednu z předválečného minicyklu Tři písně milostné (Starodávná
milá) ve svých úpravách nahrála skupina Květovaný kůň (Zuzana
Hanzlová, Michal
Hrubý, Petr
Tichý, Jarda
Svoboda) na album Ztracené
písně (2016).
Melodie z cyklu Květovaný kůň a představení Staročeské Esther reinterpretovala
také pianistka a zpěvačka Aida Mujačič, v podobném duchu jako Anthony Coleman
písně M. Gebirtiga.[2]
Zemřel roku 1979 v Praze. Byl pohřben na Vinohradském
hřbitově.
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9 veselých improvizací pro klavír (1928–29)
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5 jazzových studií pro klavír (1929–30)
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27 invencí pro klavír (1929–30)
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Dvanáct. Suita pro klavír (1931)
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1. sonáta pro klavír (1931)
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Fantasie pro čtvrttónový klavír (1932)
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2. sonáta pro klavír „Vítězství“ (1942)
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3. sonáta pro klavír (1961)
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Tři skladby pro klavír (1964–65)
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1. sonáta pro housle a
klavír (1930);
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1. smyčcový
kvartet (1931)
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7 miniatur pro dechový
kvintet (1931)
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Suita pro sólové housle (1932)
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Koncert pro nonet (1933)
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Sonáta pro saxofon a
klavír (1938)
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2. smyčcový kvartet (1941)
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Sonáta brevis pro violoncello a
klavír (1946)
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Sonatina ve čtvrttónovém systému pro trubku a pozoun (1946)
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3. smyčcový kvartet (1947)
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2 skladby pro lesní
roh a klavír (1948)
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4. smyčcový kvartet (1951)
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4 skladby pro klarinet a
klavír (1954–57)
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Elegie a capriccio pro violoncello a klavír (1957)
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Sonáta pro kontrabas a
klavír (1957)
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2. sonáta pro housle a klavír (1959)
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Malá suita pro 9 dechových nástrojů (1960)
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Dvě skladby pro hoboj a harfu (1962)
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Čtyři kusy pro sólový klarinet in B (1963)
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Tři preludia pro varhany (1963)
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6 studií pro flétnu a klavír podle obrazu Františka
Jiroudka (1964)
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Trio pro flétnu, basklarinet a bicí nástroje (1964)
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Suita pro harfu (1964)
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Suita pro fagot a
klavír (1965)
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Klavírní trio (1965)
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Hudba pro 4 klarinety (1966)
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3 koncertantní skladby pro basklarinet a klavír (1966)
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Črty pro klavírní kvartet (1966)
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Dvě skladby pro altový saxofon a klavír ŕ Sigurd M. Rascher (1967)
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Koncertantní sonáta pro bicí nástroje (1967)
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Tři koncertní etudy pro cimbál (1967)
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Prolegomena pro smyčcový kvartet (1967)
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Zkratky pro žesťový kvintet (1968)
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Volné listy pro klarinet, violoncello a klavír (1969)
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Dua. Pět virtuózních skladeb v rozsahu c1 – h2 pro dvoje klarinety,
hoboje, flétny či trubky a jejich kombinace (1969)
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Formule pro pozoun a klavír (1970)
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Záznamy pro fagot sólo (1970)
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Kresby. Komorní hudba pro klarinet, lesní roh a klavír (1970)
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Sentence pro flétnu, housle, violu a
violoncello (1970)
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Tercety pro hoboj, klarinet a fagot (1971)
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Dua pro 2 čtvrttónové klarinety (1971).
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Hrátky pro dechový kvintet (1971–72)
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Akrostichon a Allegro pro basklarinet a klavír (1972)
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Růžový věnec drahokamů. 23 předeher, interpolací a doher
pro varhany – hudba k recitaci (1972);
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Náměty pro kytaru (1973)
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Repliky. Trio pro flétnu, violu a harfu (1973)
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Preambule. 2. nonet (1974)
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Overtura ritmica per chitarra sola (1974)
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Sloky pro violu a klavír (1975)
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Portréty. Suita pro housle, violu a violoncello (1977)
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Partita pro soubor Symposium musicum (1977)
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Dialogy pro 2 flétny (1978)
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Marginálie pro basklarinet (1979)
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Panely. Sextet pro 2 trubky, lesní roh, 2 pozouny a tubu (1979)
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Hovory pro baryton-saxofon a flétnu (1979)
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Suita pro velký orchestr (1931)
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Koncert pro klavír a orchestr v jedné větě (1932)
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Předehra a tanec. Úprava 2 částí ze scénické hudby ke hře „Mistr
Pleticha“ pro orchestr (1935)
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Koncert pro housle a malý orchestr (1937)
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Koncert pro violoncello a orchestr (1942)
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Divertimento. Čtyři koncertantní skladby pro klarinet, harfu, smyčce a
bicí nástroje (1947)
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Koncertantní suita pro dechové a bicí nástroje (1947)
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Zpěv z hor a Tanec pro lesní roh a orchestr (1949)
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3 české tance pro orchestr (1949)
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Jarní předehra pro orchestr (1950, revidováno 1959)
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Sinfonia pro velký orchestr (1959)
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Motýli tady nežijí. 6 obrázků pro symfonický orchestr (1960, z hudby
ke stejnojmennému filmu)
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Symfonická předehra pro velký orchestr (1963)
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Koncert pro basklarinet, smyčce a bicí (1966)
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Koncertantní suita pro symfonický orchestr (1967)
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Concertino pro fagot, dechové a bicí nástroje (1969)
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Promluvy pro komorní orchestr (1975)
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Hudba pro smyčce (1976)
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Diptych č. 2. Introdukce a Allegro pro symfonický
orchestr (1976);
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Diptych č. 1. Sostenuto rubato pro symfonický orchestr
(1977);
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Tři symfonické věty pro orchestr (1978)
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Písně na slova Pavla Brandla pro zpěv a klavír (1931,
český překlad Adolf
Wenig)
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Jsem víc, jsem míň, Hledá se muž (slova Josef
Hora (1934)
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Tři písně pro vyšší hlas a klavír na slova Antonína
Sovy (1934);
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Sedm říkánek pro dětský hlas a klavír na slova Jana
Doliny ze sbírky „Holahej“ (1935)
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5 písní na německá a česká slova Karla
Hynka Máchy s doprovodem sólových houslí ve čtvrttónovém
systému (1936)
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Tři písně milostné pro zpěv a klavír
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14 písní na Mathesiovy překlady
čínských písní pro baryton a mezzosoprán s malým
orchestrem (1936, 1946)
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Sládek dětem. Dvojzpěvy pro vysoký a nízký ženský hlas s doprovodem
klavíru ve čtvrttónovém systému na slova Josefa
Václava Sládka (1946).
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Abeceda. 27 jednohlasých říkanek s doprovodem klavíru na slova Miloše
Holase (1947)
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Rodná země. Cyklus komorních písní pro tenor a klavír na slova Viléma
Závady (1956)
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Písně na slova F. Th. Csokora pro nižší hlas a klavír
(1967)
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Ábrnky. Pět písní dětem pro nižší hlas a klavír na slova Ljuby
Štíplové, Dagmar
Hilarové, Jiřího
Havla a Václava
Čtvrtka (1968)
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Tři psiny. Tři písničky dětem pro střední hlas a klavír na slova
Jiřího Havla (1969)
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Aus den „Zahmen Xenien“. 11 písní pro bas a flétnu na slova Johanna
Wolfganga Goetha (1970)
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Myší minibalady pro zpěv a klavír na slova Jiřího Havla
(1972)
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Lieder nach Reiner Kunze. 5 písní na slova Reinera
Kunze (1975)
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6 dvouhlasých písní pro dětský sbor na slova Jana Doliny
(1936)
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Květovaný kůň. Básně, hry a rýmovačky pro sóla, dětský
sbor, recitátora a klavír na slova Norberta
Frýda (1942)
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Tři pohádky pro ženský sbor podle Karla
Jaromíra Erbena na slova Dalibora
C. Vačkáře (1948)
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Sloky osvobozeného člověka. Mužský sbor na slova Antonína Sovy (1956)
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6 dvojzpěvů pro ženský sbor s doprovodem klavíru na slova
Josefa Václava Sládka (1958)
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Florian Geyer. Volné 4-8hlasé zpracování staré německé písně ze 16.
století pro smíšený sbor s českým textem Františka Němce
(1962)
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Mírová. Madrigal pro smíšený sbor na slova Bertolda
Brechta v překladu Ludvíka
Kundery (1963);
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Jednota. Pantomima na vlastní libreto na počest jednotné fronty u
příležitosti zavraždění studenta Zahradníčka (1933, provedení zakázáno).
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Zakletá píseň. Opera na slova Karla
Josefa Beneše (1951)
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O strašlivém drakovi, princezně a ševcovi. Naivní opera o 4 dějstvích
na polskou loutkovou hru Marie
Kownatské v českém přebásnění Kamila
Bednáře (1972)
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Máj. Hudba k voicebandové kompozici „Máje“ Karla
Hynka Máchy v dramatizaci E. F. Buriana pro harfu a
čtvrttónové harmonium ve čtvrttónovém systému (1935, divadlo D 36)
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Odznak (1949, režie Ada Rys-Kavan)
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Zima (1956, režie Hanuš Burger)
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On partu nezradí (1957, režie Hanuš Burger)
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Motýli tady nežijí (1958, režie Miro Bernat)
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Sluneční laboratoř (1960, režie Miro Bernat)
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Pohádka pro kočku. Scénická hudba k televizní úpravě pohádky Karla
Čapka (1960)
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Sklo (1961, režie Miro Bernat)
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Ledové moře volá (1961, režie Hanuš Burger)
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Dialogy s hvězdami (1964, režie Miro Bernat);
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Otto Gutfreund (1966, režie František Lukáš, cena v
kategorii dokumentárního filmu soutěže o nejlepší hudební dílo vytvořené
pro film a televizi 1967)
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Pomoc Florencii (1969, režie František Lukáš)
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Harmonices Mundi (1971, režie Miro Bernat)
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Technika hry na čtvrttónovém klavíru (Klíč 3, 1932/33, s.
22–23)
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Nový způsob notace ve dvanáctitónovém a čtvrttónovém (24 tónovém) systému (Klíč
3, 1932/33, s. 69–71)
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Interpretace nethematické hudby(Klíč 4, 1933/34, s. 46–48)
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Soudobá česká hudba (Československá vlastivěda VIII,
Sfinx, B. Janda, Praha 1935)
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O voice-bandu (Mladá kultura 1, 1935, č. 3–4, s. 34–35)
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Moje zkušenosti při studiu čtvrttónové hudby (Velká opera
5. května I. List pro novou operu a jevištní tanec, 1947, č. 6, s.
136–139)
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O voicebandu (Hudební věda 7, 1970, č. 1, s. 96–99)
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Milan Kuna: Dvakrát
zrozený: život a dílo Karla Reinera. Praha, H & H, 2008, ISBN 978-80-7319-078-1
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Československý hudební slovník osob a institucí II.
(M–Ž), 1965, Státní hudební vydavatelství, Praha s. 410
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Čeněk Gardavský: Skladatelé
dneška (Praha 1961)
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Bogusław Schaeffer: Leksykon
kompozytorów XX. wieku (Kraków 1963).
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The New Grove Dictionary of Music and Musicians. Second Edition.(ed.
John Tyrrell, 29 dílů, London 2001
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Jana Antonová, Hana Reinerová: Zasloužilý
umělec Karel Reiner. Úplná bibliografie. (Městská
knihovna v Praze, 2. vydání, Praha 1986)
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Jaroslav Smolka: Česká
hudba našeho století (Praha 1961, s. 84–86)
-
Matyáš, Jiří a kol., Dějiny
žateckého gymnázia. Schola zatecensis, Albis international Kristiny
Kaiserové, Ústí nad Labem 2009, s. 145–146, ISBN 978-80-86971-85-8