Émile Goué
(1904 - 1946)
http://bernard.goue.free.fr/index.htm
http://amis.emile.goue.free.fr
http://www.bgm.org/ressources/pdf/fonds_goue.pdf
Émile Goué est né à Châteauroux le 13 juin 1904. Sa carrière musicale se double d'une brillante
carrière scientifique et universitaire. Il était en effet également doué
pour la musique et pour les sciences. Ces deux activités se développèrent en lui
harmonieusement et parallèlement.
Élève du physicien Henri Bouasse, dont les travaux en acoustique
demeurent célèbres, Émile Goué fut reçu à 25 ans deuxième à l’agrégation de physique et
enseigna au lycée de Bordeaux, avant d’être nommé peu avant la guerre professeur
de physique en mathématiques spéciales au lycée Louis-le-Grand de Paris. En 1946 il fut membre du jury d'agrégation.
De lui, Charles Koechlin, son maître, écrivait en 1946 : « C’est avant
tout un sensible, un lyrique. Cependant, il garde un constant besoin d’ordre :
cartésien dont l’art ne s’abandonne pas à la fantaisie de l’improvisation… C’est
infiniment sérieux, âpre souvent, étrange même, parfois assez austère, tragique
aussi ».
Nous savons peu de la formation musicale d’Émile Goué, qui travailla à partir
de 1930 auprès de Charles Koechlin et bénéficia également du soutien
bienveillant d’Albert Roussel, qui lui prodigua de chaleureux encouragements.
Ses premières oeuvres datent de 1933. A partir de 1936,vient une intense production que la guerre
n'interrompit qu'à peine. Rien toutefois, ou presque, ne nous ait parvenu de ce qu’Émile Goué a pu écrire
durant cette première période, le compositeur ayant choisi de détruire la
plupart de sa production de jeunesse, selon un souci d’exigence dont témoignent
les œuvres de la maturité. Musique orchestrale, partitions pour piano, musique
de chambre, œuvres lyriques… Malgré l’autodafé auquel le compositeur condamna
ses premières productions, l’ampleur du catalogue d’Émile Goué suffit à
souligner la grande intensité de son activité musicale, puisqu’une quarantaine
de partitions sont parvenues jusqu’à nous, composées sur une quinzaine d’années
seulement (de 1932 à 1946), malgré une carrière meurtrie par les années de
guerre et écourtée par une mort hélas prématurée. Comme Jehan Alain ou Maurice
Jaubert, Émile Goué appartient de fait à cette génération de musiciens français
frappée en pleine jeunesse par la Seconde Guerre mondiale.
Mobilisé en 1939
comme lieutenant d’artillerie, fait prisonnier lors de la débâcle de juin 1940,
le compositeur passa en effet cinq longues années de captivité à l’Oflag XB de
Nienburg-sur-Wesser, dont il revint en mai 1945 épuisé et malade, succombant un
peu plus d’un an plus tard (10 octobre 1946) dans un sanatorium de
Seine-et-Marne, à l’âge de quarante-deux ans.
Il repose depuis au cimetière de Guéret dans la Creuse
Les conditions de vie éprouvantes
qu’il connut en Allemagne n’entamèrent toutefois en rien l’ardeur du musicien,
qui composa une large part de son œuvre au camp de Nienburg, où il monta
également, aidé de Philippe Gordien, un orchestre et une chorale, et où il
rédigea encore plusieurs ouvrages théoriques, – un Cours d’esthétique
musicale et un cours de composition intitulé « Éléments fondamentaux
d’écriture musicale » (édités l’un et l’autre par l’Association des Amis d’Émile
Goué), ainsi qu’un Cours de fugue (à paraître). C'est là qu'il parvint
à une maturité que ses réflexions sur son art contribuèrent à affirmer. En même
temps il fut l'animateur de conférences, de concerts, de cours adressés à ses
camarades dont il conquit la plupart à la musique.
Dimension de l’œuvre d’Emile Goué
Classique par nature, Émile Goué compte au nombre de ces musiciens du premier XXe siècle qui surent allier la rigueur de l’héritage aux préoccupations de leur temps. S’il n’abandonna jamais la polarité tonale, qu’il estimait irréductible au tempérament français, il sut lui adapter un élargissement qui flirte à maints égard avec son dépassement, dans des complexes harmoniques d’une singulière densité et une prédilection marquée pour le contrepoint. Cette préoccupation de synthèse et de renouveau s’accorde dans son œuvre à une rigueur formelle obsédante et un lyrisme épique volontiers austère, qui révèlent l’obligation d’authenticité et de grandeur dont Émile Goué restait intimement convaincu qu’elle entre toute entière dans les missions éthiques de l’artiste. « Je prends toujours ma musique très au sérieux, écrivait-il ainsi. Sans conviction, il me paraît impossible de faire grand ; cette conviction que l’artiste doit apporter à son travail n’est autre que la croyance en la nécessité de ce qu’il écrit ». Incontestablement, la notion de nécessité constitue l’armature essentielle de l’œuvre d’Émile Goué, et la manifestation d’une vie intérieure exigeante, marquée tout à la fois par l’expérience du tragique et le sentiment salvateur de l’espérance. « J’entends par vie intérieure l’acceptation passionnée de participer avec plénitude aux joies et aux tristesses de la vie, de vivre avec intensité et humilité les problèmes fondamentaux qui se posent à l’homme dans ses relations avec lui-même, avec ses semblables, avec la nature, avec l’univers, avec Dieu, et de tirer une conception élevée de ces relations ».
Défendue en son temps par les concerts de la Radiodiffusion française, la Société nationale de Musique, l’association « Le Triptyque » ou la Société des Concerts du Conservatoire (qui créa en décembre 1942 le Psaume CXXIII) et des artistes tels que Jeannine Micheau, Noémie Pérugia, Jean Martinon, Pierre Dervaux, Tony Aubin, Eugène Bigot, Jean Gitton, Henriette Puig-Roget, Francine Sorbet, Pierre Calvi ou Alfred Loewenguth et son célèbre quatuor, l’œuvre d’Émile Goué demeure largement à redécouvrir, alors que l’année 2004 marquera le centenaire de la naissance du compositeur.
Catalogue Chronologique des œuvres d’Émile Goué
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_œuvres_d’Émile_Goué
Cette liste regroupe les œuvres d’Émile Goué d'après le catalogue établi par le musicologue Philippe Malhaire en 2014
[1]
Ce catalogue se fonde sur cinq sources, qu’il compile et/ou complète :
- Le fonds d’archives de l’association Les Amis d’Émile Goué
- Le fonds Émile Goué déposé à la Médiathèque musicale Gustav Mahler
- La liste d’œuvres numérotées établie par Émile Goué en 1945, où ne figurent pas les œuvres juvéniles, antérieures à 1922-1925, ainsi qu’une dizaine d’œuvres jugées inférieures par le compositeur
- Le catalogue établi par Yvonne Goué et Philippe Gordien après la mort d’Émile Goué
- La liste d’œuvres établie par Émile Goué en 1945 complétée par Damien Top en 2012.
Musique symphonique |
Musique de chambre |
Musique pour piano seul |
Musique lyrique |
Mélodies |
Musique chorale |
No d'opus [2] | Cote [3] | Titre | Dates de composition | Notes |
---|---|---|---|---|
1 | EG 01 | Brindilles | 1922-1924 | pour piano poèmes de Victor Hugo 1/ Les Cloches du soir ¤ réutilisation de certaines œuvres juvéniles, dont une Sonate pour piano (1923) |
2 | EG 02 | À quoi songeaient les deux cavaliers dans la forêt | 1923, revu en 1935 | pour voix et piano poème de Victor Hugo |
EG 03 | Barcarolle | 1924 | pour soprano, ténor et piano poème de Maurice Audubert-Boussat |
|
EG 04 | Les Heures étranges | 1925 | pour violon et piano
1/ Première heure ¤ Sans rapport avec EG 25 |
|
EG 05 | Le Chevrier | 1925 | drame lyrique en cinq actes pour voix et
piano d’après le roman de Ferdinand Fabre et le poème de Maurice Audubert-Boussat |
|
EG 06 | L’Inquiétude | 1930 | pour piano | |
3a | EG 07a | Pénombres | 1930-1931 | suite pour piano
1/ Je voudrais une nuit de lune somnolente ¤ Titre initial : Les Rêves chantés |
3b | EG 07b | Pénombres | 1942 | suite pour orchestre symphonique
1/ Je voudrais une nuit de lune somnolente |
EG 08a | Vu sur la mer | 1931 | suite pour piano
1/ Près de la grève |
|
EG 08b | Deux Nocturnes | 1936 | pour piano
1/ Rives changeantes ¤ Modification de Vu sur la mer (EG 08a) : Près de la grève
change de titre et devient Rives changeantes |
|
EG 08c | Deux Éclairages | 1938 | pour piano
1/ Soir au bassin d’Arcachon ¤ La Barque (EG 08a) change de titre et devient Soir au bassin d’Arcachon |
|
24 | EG 08d | Horizons (pièces descriptives) | 1939 | pour piano
1/ Phare tournant ¤ Reprise avec modifications des œuvres référencées EG 08b et EG 08c |
4a | EG 09a | La Chanson des yeux de ma Mie | 1932 | pour voix et piano poème de Maurice Audubert-Boussat |
4b | EG 09b | La Chanson des yeux de ma Mie | 1942 | pour voix et orchestre poème de Maurice Audubert-Boussat |
5 | EG 10 | Deux Mélodies | 1932 | pour voix et piano poèmes de Louis Mercier et Ferdinand Duviard 1/ La Route |
6 | EG 11 | Trio en fa mineur | 1933 | pour violon, violoncelle et piano
1/ Très lent – Très animé |
7 | EG 12 | Poème symphonique | 1933 | pour orchestre symphonique
¤ Titre initial : Le Vent dans nos âmes |
8a | EG 13a | Wanda | 1934 | action musicale en deux actes et six
tableaux d’après la nouvelle de Ferdinand Duviard paroles d’Émile Goué |
8b | EG 13b | Wanda | 1934 | extraits symphoniques
1/ Valse |
8c | EG 13c | Wanda | entre 1934 et 1939 | extraits pour piano
1/ Valse |
9 | EG 14 | Première Symphonie « classique », en sol mineur | 1925-1934, revue en 1937 | pour orchestre
1/ Extrêmement lent ¤ Le 4e mouvement réutilise l’Allegro d’une Symphonie juvénile (1925) |
EG 15 | Fleurs mortes | 1934 | pour violon et piano
1/ Fleurs mortes n° 1 |
|
10 | EG 16 | Deux Aubades | 1934 | pour flûte et piano
1/ Aubade n° 1 |
11 | EG 17 | Ambiances, suite n° 1 | 1933-1935 | suite pour piano
1/ Chanson folle |
12 | EG 18 | L’Offrande sous les nuages (cycle de six mélodies) | 1935-1937 | pour voix et piano poèmes de Christiane Delmas 1/ Ce soir, la nostalgie de mon pays me berce |
EG 19a | Sonate (1ère version) | 1936 | pour piano
1/ Très animé |
|
13 | EG 19b | Sonate (version définitive) | 1936-1937 | pour piano
1/ Très animé ¤ Seconde version de la Sonate répertoriée EG 19a. Goué apportera quelques modifications aux premier et dernier mouvements initiaux après avoir rencontré Albert Roussel le 14 janvier 1937 |
14a | EG 20a | Trois Pièces pour hautbois, clarinette et basson | 1937 | pour trio d’anches
1/ Bagatelle |
14b | EG 20b | Trois Pièces pour trio d’anches | ? | pour piano
1/ Bagatelle |
15 | EG 21 | Premier Quatuor à cordes | 1937 | pour quatuor à cordes
1/ Très lent |
16a | EG 22a | Chants de l’âme navrée | 1937 | pour voix et piano poèmes de Raymond Christoflour, Emily Brontë et Christiane Delmas 1/ Le Moulin |
16b | EG 22b | Chants de l’âme navrée | 1937 | pour voix et orchestre de chambre poèmes de Raymond Christoflour, Emily Brontë et Christiane Delmas 1/ Le Moulin |
17 | EG 23 | Notre Père | 1937 | pour voix et piano (ou orgue) |
18 | EG 24 | Première Petite Suite facile | 1937 | pour piano
1/ Divertissement |
19 | EG 25 | Les Heures étranges | 1938 | pour voix et piano poèmes de Edmond Blanguernon, Pierre Vandendries, Emily Brontë et René Morand 1/ Lunaire ¤ Sans rapport avec EG 04 |
20a | EG 26a | Psaume XIII | 1938 | pour ténor, chœur mixte et orchestre |
20b | EG 26b | Psaume XIII | 1938 | pour ténor, chœur mixte et piano |
21 | EG 27 | Deuxième Petite Suite facile | 1938 | pour piano
1/ Fugue enfantine |
EG 28 | Marche enfantine | 1939 | pour piano | |
22 | EG 29 | Trio pour violon, alto et violoncelle | 1939 | pour violon, alto et violoncelle
1/ Presto |
23 | EG 30 | Trois Chansons sur la pluie | 1938-1939 | pour voix grave et piano poèmes de André Fage, Raymond Christoflour et Pierre Vandendries 1/ Grisaille |
25 | EG 31 | Ballade | 1940 | pour soprano, quatuor vocal et quatuor à
cordes et piano poème d’Emily Brontë |
EG 32 | Nuits d’exil | 1940 | pour voix et piano poème de René Christian-Frogé ¤ Titre initial : Nuits de velours que rehaussent les clairs de lune |
|
26 | EG 33 | Troisième Petite Suite facile | 1940 | pour piano
non retrouvée |
27b | EG 34a | Psaume CXXIII | 1940 | pour chœurs a cappella
non retrouvé |
27c | EG 34b | Psaume CXXIII | 1940 | pour chœurs, quatuor à cordes et piano
non retrouvé |
27d | EG 34c | Psaume CXXIII | 1940 | pour ténor, chœur d’hommes et petit orchestre |
27a | EG 34d | Psaume CXXIII | 1940 | pour ténor, chœur d’hommes et orchestre |
27e | EG 34e | Psaume CXXIII | ? | pour ténor, chœur d’hommes et orgue
(extrait)
1/ Ad te levavi |
28 | EG 35a | Petite Suite facile pour quatuor à cordes | 1940 | pour quatuor à cordes
1/ Prélude |
EG 35b | L’Amitié | ? | pour voix grave et quatuor à cordes poème de Christiane Delmas ¤ Arrangement du Prélude référencé EG 35a |
|
EG 36 | L’Apôtre | 1940 | oratorio argument de René Christian-Frogé partiellement retrouvé |
|
29 | EG 37 | Deuxième Quatuor à cordes | 1941 | pour quatuor à cordes
1/ Très vif |
30 | EG 38 | Concerto pour piano et orchestre | 1939-1941 | pour piano et orchestre
1/ Très vif |
31a | EG 39a | Renaissance | 1941 | oratorio mimé pour voix et orchestre argument de Georges-André Martin 1/ Première journée : subir |
31b | EG 39a | Renaissance | 1941 | oratorio mimé pour voix et piano* argument de Georges-André Martin 1/ Première journée : subir |
EG 40a | Sonate pour une Deuxième Vie (1ère version) | 1941 | pour violon et piano
1/ Véhément et même échevelé par instants |
|
32 | EG 40b | Sonate pour violon et piano (version définitive) | 1941-1944 | pour violon et piano
1/ Très animé ¤ Seconde version de la Sonate répertoriée EG 40a. Goué a remanié le premier mouvement et complètement refait le troisième. Le titre initial n’a pas été maintenu. |
33 | EG 41 | Sextuor à cordes | 1942 | pour sextuor à cordes
1/ Lent |
34 | EG 42 | Duo pour violon et violoncelle | 1942 | pour violon et violoncelle
1/ Animé |
35 | EG 43 | Ambiances, suite n° 2 | 1942 | pour piano
1/ Orage |
36a | EG 44a | Trois Mélodies pour voix et quatuor à cordes | 1942-1943 | pour voix et quatuor à cordes poèmes de Jean de La Ville de Mirmont et Rainer Maria Rilke (traduction par Maurice Betz) 1/ Novembres pluvieux |
36b | EG 44b | Trois Mélodies pour voix et quatuor à cordes | ? | pour voix et piano poèmes de Jean de La Ville de Mirmont et Rainer Maria Rilke (traduction par Maurice Betz) 1/ Novembres pluvieux |
37 | EG 45 | Prélude, Choral et Fugue | 1943 | pour piano |
38 | EG 46 | Trois Poèmes de Rainer Maria Rilke | 1943 | pour voix et piano poèmes de Rainer Maria Rilke (traduction par Maurice Betz) 1/ Inquiétude |
39 | EG 47 | Deuxième Symphonie, avec violon principal, en la | 1943 | pour orchestre avec violon principal
1/ Modérément animé |
40 | EG 48 | Préhistoires | 1943 | pour piano
1/ Incantation |
41a | EG 49a | Esquisse pour un paysage vu du Mont Coudreau | 1943 | pour grand orchestre |
41b | EG 49b | Esquisse pour un paysage vu du Mont Coudreau | 1943 | pour orchestre de chambre |
41c | EG 49c | Esquisse pour un paysage vu du Mont Coudreau | ? | pour piano (arrangement par Émile Goué ou Philippe Gordien) |
EG 50 | Volpone | 1944 | musique de scène
non retrouvée |
|
EG 51 | Ubu Roi | 1944 | musique de scène
partiellement retrouvée |
|
42 | EG 52 | Quintette pour piano et cordes | 1943-1944 | pour quatuor à cordes et piano
1/ Très modéré |
43a | EG 53a | Macbeth | 1944 | suite d’orchestre symphonique
1/ Prélude |
43b | EG 53b | Macbeth | entre 1944 et 1946 | pour piano (arrangement par Émile Goué ou
Philippe Gordien)
1/ Prélude |
44 | EG 54 | Deux Impromptus | 1944 | pour piano |
45 | EG 55 | Prélude, Aria et Final | 1944 | pour piano |
46 | EG 56 | Troisième Quatuor à cordes | 1944-1945 | pour quatuor à cordes
1/ Très lent |
47 | EG 57 | Deux Mélodies | 1945 | pour ténor et orchestre poèmes de Emily Brontë et Robert Dubourg 1/ Ô la chute des feuilles |
48 | EG 58 | Thème et Variations | 1945 | pour piano |
49a | EG 49a | Esquisse pour une inscription sur une stèle | 1946 | pour orchestre |
49b | EG 49b | Esquisse pour une inscription sur une stèle | 1946 | pour piano (arrangement par Émile Goué ou Philippe Gordien) |
N.B. : Sans indication, les arrangements et/ou réductions d’œuvres sont d’Émile Goué.
Œuvres composées à l'Oflag XB
PIANO
Ambiances (2ème suite) 1942
Prélude choral et fugue 1943
Préhistoires (suite) 1943
Impromptus 1944
Prélude aria et final 1944
Thème et variations 1945
MUSIQUE DE CHAMBRE INSTRUMENTALE
Deuxième quatuor à cordes 1941
Sonate pour violon et piano 1941
Trois pièces faciles pour quatuor à cordes 1941
Sextuor pour 2 violons, 2 altos et 2 violoncelles 1942
Duo pour violon et violoncelle 1942
Quintette pour 2 violons et piano 1944
Troisième quatuor à cordes 1945
MUSIQUE DE CHAMBRE VOCALE
Nuits de velours que rehaussaient les clairs de lune pour voix et piano 1940
Ballade sur un poème d'Emily Brontë pour soprano, quatuor vocal, quatuor à cordes et piano 1940
La route, le chemin 1942
Trois mélodies pour soprano et quatuor à cordes 1942
Trois poèmes de Rilke pour soprano et piano 1943
Deux mélodies pour contralto et orchestre 1945
THEATRE
Wanda extraits symphoniques (Valses, Les jeux de l'océan contre les falaises de Vendée, entracte) 1943
MUSIQUE SYMPHONIQUE
Psaume CXXIII pour ténor, choeur d'hommes et orchestre 1940
Concerto pour piano et orchestre 1941
Deuxième symphonie avec violon principal 1943
Esquisse pour un paysage vu du mont Coudreau 1943
Macbeth suite 1944
Archives
La médiathèque musicale Mahler conserve depuis 1997 les archives Émile Goué, qui lui ont été confiées par le fils du compositeur, par ailleurs fondateur et président de l’Association des Amis d’Émile Goué. Le Fonds Émile Goué comprend l’ensemble des manuscrits du compositeur (autographes musicaux, écrits théoriques, correspondance), les partitions imprimées (conducteurs, réductions piano/chant, parties séparées), un lot de photographies originales inédites, ainsi qu’un fonds documentaire unique sur l’homme et sur son œuvre (programmes de concerts, dossiers de presse, archives sonores, etc.).
Pour consulter l'inventaire et le fonds, contact : Sonia Popoff : 01 53 89 09 10
Bibliographie
Discographie
LP 33 tours
LP n° 1
face 1 : 3 mélodies avec quatuor par Janine DUMONT- SUREAU et le quatuor à
cordes de l’ORTF
face 2 : 2 mélodies avec piano par Ginette GUILLAMAT
LP n° 2
face 1 : Sonate pour violon et piano par Alfred LOWENGUTH, violon et Françoise
DOREAU, piano
face 2 : 3ème quatuor à cordes par le quatuor LOWENGUTH
avec notice de présentation du disque par l’association
LP n° 3
Quintette à cordes par le quatuor de l’ORTF et Janine SASSIER, piano
LP n° 4
Quatuor à cordes No1 / CDS / Weby Technologies (Janvier 98, Quatuor
VECTRA)
Cassettes
Cassette n° 1
face A : Prélude, Choral et Fugue / Deux mélodies
face B : Sonate pour piano et violon / Trois mélodies avec quatuor
Cassette n° 2
face A : Ballade / Symphonie n° 2
face B : Quintette avec piano
Cassette n° 3
face A : Sextuor / Duo pour violon et violoncelle
face B : 3ème quatuor à cordes / Trois poèmes de Rainer
Maria Rilke
Cassette n° 4
face A : Heures étranges / Trois chansons sur la pluie / 2ème quatuor à cordes
face B : Trio / Sonate pour piano / Valse pour piano (extraite de Wanda)
Cassette n° 5
face A : Trio d’anches / Trois poèmes de Rainer Maria Rilke / Trio à cordes
face B : Sonate pour piano / 1er quatuor à cordes