Réalisation : Sacha Wolff
Hanns Eisler
Solidaritats Lied extrait de la Bande Originale du film Kuhle Wamp de Slatan Dudow sur script de Bertold Brecht
I saw many friends extrait de Die Hollywood-Elegien
Paul Hindemith
Deuxième mouvement du Quatuor n°3 op. 22
Ouverture Zum fliegender Hollander de Wagner- arrangement pour quatuor et caricature par P. Hindemith
Friedrich Hollaender
The ruins of Berlin extraits de la Bande Originale du film A Foreign Affair de Billy Wilder
Black Market extraits de la Bande Originale du film A Foreign Affair de Billy Wilder
Ich bin von Kopf bis Fuss auf Liebe eingestellt extrait de la Bande Originale du film L’Ange bleude Joseph von Sternberg
Raphaël Imbert
Black face - pour quatuor à cordes et saxophone d’après Swanne River extrait de l’opéra Jonny Spielt auf d’Ernst Krenek
Ernst Krenek
Extraits du Quatuor n°3
Erwin Schulhoff
Pièce extraite de Cinq études de jazz
Mischa Spoliansky
When die beste Freundin
Das Lila Lied / Lavender song
Igor Stravinsky
Choral extrait de Trois pièces pour quatuor à cordes
Kurt Weill
Barbara song extrait de l’Opéra de Quat’sous
Mackie Messer extrait de l’Opéra de Quat’sous
Youkali extrait de l’opéra Marie Galante (musique)
Ballad of the drowned girl Von ertrunkenen Madchen
Le Quatuor Manfred,
fondé en 1986, tous ses membres sont issus des institutions internationales les
plus réputées (Julliard School de New-York, Conservatoire de Genève, CNSM de Paris)
Le Quatuor Manfred remporte dès 1989 les premiers prix de deux concours les
plus prestigieux ouverts aux jeunes quatuors: le concours de Banff (Canada) et le concours d’Évian.
Ainsi reconnu au plus haut niveau, le Quatuor Manfred collabore avec de nombreux
artistes de renom dont Mstislav Rostropovich, Yuri Bashmet, Jan Talich, Anne
Queffélec, Jean-Claude Pennetier, Claire Désert, Nicolas Bône, Raphaël Oleg,
Florent Héau, Pascal Moraguès, Paul Meyer, Romain Guyot, Raphaël Pidoux, Marc
Coppey, Manuel Fischer-Dieskau, Xavier Phillips, Jean-Paul Fouchécourt, Pierre-Yves Pruvot.
Le quatuor développe des nouveaux projets et s’ouvre à de nouvelles
esthétiques, comme en témoignent les disques Bach/Coltrane (Zig-Zag Territoire,
2008) et Heavens (Harmonia Mundi, 2013) enregistrés avec le saxophoniste de jazz
Raphaël Imbert et la Compagnie Nine Spirit, ou encore avec ce nouveau programme
«Bye Bye Berlin» inspiré de musiques des années 30 et qui sera enregistré à
l’automne 2016 avec la chanteuse Marion Rampal et Raphaël Imbert
(sortie prévue en septembre 2017, Harmonia Mundi).
En résidence à Dijon, le Quatuor Manfred a créé sa propre saison de musique
de chambre au cours de laquelle il invite le public à découvrir les intégrales
de Haydn, Beethoven, Schubert, Mozart et Jadin, et un volet moins connu de
l’histoire de la musique, avec un répertoire français abordé dans le cadre d’une
collaboration avec le Palazzetto Bru Zane, Centre de musique romantique
française de Venise. En 2016/2017, le Quatuor Manfred célèbrera son trentième
anniversaire avec une saison entièrement dédiée à Schumann, Brahms et
Tchaïkovski, compositeurs qui ont inspiré le quatuor lorsqu’il a choisi son nom.
Pour cet anniversaire, le Quatuor Manfred ajoutera à sa discographie
l’enregistrement du Quatuor opus 41 n°1 de Schumann et du Quatuor n°2 opus 22 de Tchaïkovski.
Désireux de transmettre sa passion et son expérience, le Quatuor Manfred
organise des master-class à l’occasion de ses concerts en France et à
l’étranger, ainsi qu’un stage de musique de chambre au cours de son festival
musical et patrimonial «Musiques en voûtes» en Bourgogne.
Marion Rampal est née en 1980 à Marseille. Elle étudie le piano et la flûte dans l’enfance, bercée
par les goûts d’une famille mélomane : Ellington, Coltrane, Gershwin, puis
découvre le chant et le théâtre à l’adolescence. Elle est attirée tôt par le
jazz, le rock et la musique folk. Elle apprécie la poésie anglo-saxonne et fait
vite de l’anglais sa langue de prédilection.
En 1998, elle fonde avec François Richez le groupe « WeshWesh » pour lequel elle
compose les textes et co-signe les musiques. En 2002, attirée par une formation
plus avancée dans le jazz, elle intègre l’IMFP de Salon de Provence où elle suit
des cours auprès de Mario Stantchev, David Linx,
Francesco Castellani. Puis en
2004 elle étudie au conservatoire de Marseille sous la direction de Philippe
Renault et Raphaël Imbert.
Elle monte alors un projet en sextuor en hommage aux
premières bandes originales des films de Walt Disney «Super Kali & The Fragili-Sticks» en
collaboration avec le guitariste et compositeur Rémy Jouffroy.
A l’occasion d’une commande pour les Jeunesses Musicales de France, elle crée
aux côtés de Benjamin Rando, pianiste, une adaptation musicale ainsi qu’une
narration autour de l’opéra de George Gershwin, Porgy & Bess : le spectacle
« I Got Plenty ! », joué plus de 150 fois entre 2003 et 2006.
Elle se produit aux côtés de divers ensembles et musiciens de Jazz (les Doodlin’,
le collectif Wart, Michel Barrot), participe à de nombreux projets de cabaret,
théâtre et création contemporaine, en tant que chanteuse ou narratrice,
notamment auprès des collectifs Territoire3 ou La Force Molle.
Depuis 2005, elle collabore à plusieurs créations au sein de la Compagnie
Nine Spirit, le Sixtine Group, le spectacle « Au commencement », et diverses
autres formations.
Sous la direction artistique de Raphaël Imbert, elle
s’attache aujourd’hui à l’écriture de chansons avec pour fil conducteur une
évocation symbolique des archétypes féminins dans les grandes mythologies.
Raphaël Imbert est né à Thiaisen en 1974. Il apprend à jouer du saxophone à l’âge de 15 ans en
autodidacte, puis entre au conservatoire de Marseille dans la classe de jazz
de Philippe Renault. Il y obtient le Premier prix en 1995 avec Jean-Jacques Elangué.
Il fut lui-même assistant-professeur dans la classe de jazz du
conservatoire de Marseille de 2003 à 2006.
En 1996 il fonde les groupes Hemlé Orchestra et Atsas-Imbert Consort, avec
lesquels il se produit notamment sur les scènes de Jazz à Vienne, Nice Jazz
Festival, et la Fiesta des Sud à Marseille.
Il crée à Marseille en 2002 avec des musiciens, sociologues, journalistes et
mélomanes, le collectif l’Enclencheur, à la vie éphémère, qui défend un projet
de réflexion intégrant la pratique du jazz dans une vision globale de la société.
En 2003, il est lauréat du programme «La Villa Médicis Hors les Murs» pour
son travail de recherche sur la musique sacrée dans le jazz, réalisé pendant six
mois à New York. Dès lors, ce séjour devient l’élément fondateur de ses compositions.
Raphaël Imbert développe un projet pédagogique qu’il met en pratique au
conservatoire de Marseille depuis 2003, ainsi que dans de nombreux séminaires,
au festival Jazz à Cluny et à la formation des arts de la rue de la Fai’art.
Il
propose en master class une méthode d’improvisation pour ensembles de musique de chambre.
À la suite du projet «Bach – Coltrane» avec le Quatuor Manfred et André
Rossi, il collabore régulièrement avec de nombreux musiciens classiques : Chiara
Banchini, Johan Farjot, Arnaud Thorette, Karol Beffa, Jean-Guihen Queyras,
Pierre-Olivier Queyras, Geneviève Laurenceau…
Il est membre du Conseil d’administration de l’Orchestre National de Jazz de
septembre 2004 à septembre 2007 et remporte avec son groupe Newtopia Projectile
grand prix d’orchestre ainsi que le deuxième prix de soliste du 28e Concours
national de jazz de la Défense en juin 2005.
Il a composé pour le cinéma et la télévision pour les projets de Philippe
Carrese et Isabelle Boni-Claverie.
Raphaël Imbert mène aussi des recherches sur la musique, en particulier sur
le spirituel dans le jazz. Il étudie l’anthropologie à l’EHESS sous la direction
de Jean Jamin. Dans ce cadre, il rejoint le projet « Improtech » et
le Laboratoire d’Anthropologie et d’Histoire de l’Institution de la Culture (LAHIC),
pour lesquels il effectue une mission de recherche dans le sud des États-Unis en
2011 et 2012, sur le thème du rapport des musiciens traditionnels à
l’improvisation et aux nouvelles technologies.
Il publie de nombreux articles, dont «Jazz en vies: De l’exemplarité du
fait spirituel et maçonnique chez les musiciens de jazz» pour la revue
française d’anthropologie L’Homme, sur l’un de ses domaines de prédilection, le
fait maçonnique chez les musiciens de jazz afro-américains.
Il étudie également
le rôle de l’oralité dans la transmission de l’improvisation en musique.