Music of Another World Anglais ISBN: 0-81011-802-5 ISBN: 0-81010-841-0 / 0-81010-842-9 Northwestern University Press |
Musik in Auschwitz Allemand ISBN: 3-77001-092-2 Droste Verlag ISBN : 978-3-7931-4082-5 Boosey & Hawkes, Berlin 2014 Avec CD d'accompagnement |
Mélodies d'Auschwitz Français Éditions du Cerf - Toledot - Judaïsmes Préface de Pierre Vidal-Naquet ISBN: 2-20404-349-4 Éditions du Cerf -Histoires - Judaïsmes Préface de Pierre Vidal-Naquet Postface de André Laks ISBN : 2-20407-606-6 Mélodies d'Auschwitz et autres écrits sur les camps Les Éditions du Cerf - Histoire Avec la collaboration de André Laks, Annette Becker, Frank Harders-Wuthenow ISBN : 978-2-20421-946-6 Novembre. 2018 |
Kapelmeester van Auschwitz Muziek uit een andere wereld Néerlandais ISBN : 9-06303-375-3 Leuven, Kritak 1991 Gry Oświęcimskie Polonais ISBN : 8-38504-773-5 Państwowe Muzeum Auschwitz-Birkenau 1998 |
Simon Laks appartenait au groupe de compositeurs polonais résidant à Paris
depuis la période de l’entre-deux guerres et liés à l’Association des jeunes
compositeurs polonais. Il n’a jamais atteint une réputation internationale, bien
que, à en juger par les premières critiques parisiennes, son talent ait été tenu
en haute estime. Une partie de l’œuvre musicale de Simon Laks fut détruite
pendant la guerre; par la suite, il composa peu, et son style, formé sous
l’influence du néoclassicisme musical des années d’avant-guerre, ne subit pas de
grands changements. Le compositeur, vivant dans le centre de la vie musicale
internationale et réagissant sur le vif aux évènements, se détourna par la suite
de l’avant-garde musicale dont il était le contemporain. Son œuvre se développa
indépendamment des changements stylistiques dominants et demeura jusqu’à la fin
proche dans son inspiration esthétique de l’école de Paris, avec son culte du
métier musical et sa reconnaissance de l’autonomie des droits du musicien. Les
caractéristiques individuelles se manifestent sans doute le plus clairement dans
le lyrisme vocal de Laks, qui représente une partie importante de son œuvre
musicale. Simon Laks est né à Varsovie. Sorti du lycée Tadeusz Czacki, il étudia pendant deux ans les mathématiques aux Universités de Wilno et de Varsovie. En 1921, il entra au Conservatoire de Varsovie, où il étudia l’harmonie avec Piotr Rytel, le contrepoint et la composition avec Roman Statkowski. Sa première œuvre exécutée à la Philharmonie de Varsovie en 1924 fut un poème symphonique, Farys (perdu). Après avoir quitté la Pologne en 1926, il passa quelques mois à Vienne, avant de se rendre à Paris où il continua ses études musicales (1927–29) au Conservatoire National sous la direction de Pierre Vidal (composition) et d’Henri Rabaud (direction d’orchestre). Il fut l’un des premiers membres de l’Association des jeunes musiciens polonais à Paris fondée à la fin de 1926 et y accomplit des tâches d’organisation. En 1928 il remporta une distinction au concours de composition de l’Association pour un Blues symphonique (perdu). Les œuvres de Laks furent inscrites au programme des concerts parisiens, entre autres son Quintette pour instruments à vent (perdu), son Deuxième Quatuor à cordes (perdu) et sa Sonate pour violoncelle et piano, dont la première eut pour interprètes Maurice Maréchal et Vlado Perlemuter. A Paris, le compositeur se lia avec Tadeusz Makowski; il devait fixer plus tard le souvenir de ces rencontres dans un texte figurant en appendice de la monographie que Wladislawa Jaworska a consacrée au peintre. Dans les années trente, il commença une collaboration artistique avec la cantatrice Tola Korian. « Je ne sais pas exactement », écrivit-il plus tard, « combien de chants j’ai écrit pour Tola. J’en possède quelques-uns sous forme manuscrite, d’autres ont été soit perdus, soit jamais copiés ». C’était là principalement des chants sur des textes polonais et français, dont beaucoup étaient de Tola Korian elle-même. Tola « n’hésitait pas à exécuter des chants difficiles dans leur teneur aussi bien que sur le plan musical, comme par exemple les Évangiles des Bienheureux de Balinski, d’une grande élévation religieuse, ou bien le bouleversant mélodrame d’Audiberti, Mon Général, sur le même pied que les insouciants Valse et Dédé le rêveur de Tuwim, pour se lancer sans préparation l’instant d’après dans le macabre L’héritier de Gaston Couté ». Comme l’a écrit le compositeur, le style d’interprétation de Tola Korian, sa « mimique, son geste et quelque chose d’insaisissable » donnaient à l’œuvre son expression véritable; d’autres chants naquirent de l’observation de sa manière d’interpréter. En 1941, Simon Laks fut arrêté par les autorités allemandes occupantes et interné dans le camp français de Pithiviers, près d’Orléans. Déporté en juillet 1942 à Auschwitz II, il y survécut pendant plus de deux ans. Le 28 octobre 1944, il fut transféré au camp de Dachau, qui devait être liquidé le 29 avril 1945 par l’armée américaine. Le 18 Mai, il retourna à Paris. Il a raconté l’histoire de sa déportation et de sa survie à Auschwitz, où il fut membre, puis dirigeant de l’orchestre, dans Musique d’un autre monde (écrit en collaboration avec René Coudy, Paris 1948), et, dans la version polonaise révisée du livre, Gry oswiecimskie (Londres 1979, seconde édition 1998; traduit du polonais en anglais par Chester A. Kisiel sous le titre Music of another world, Northwestern University Press, Evanston, Ill. 1989. Une version française a été publiée aux Editions du Cerf sous le titre Mélodies d'Auschwitz, correspondant à celui de la version polonaise de 1979, en Septembre 1991, avec une préface de Pierre Vidal-Naquet; une réedition de la version française est en préparation pour 2005. Traduction allemande Musik in Auschwitz, Droste Verlag, 1997). Après la guerre, Simon Laks s’installa de nouveau à Paris, tout en maintenant
des contacts constants avec la Pologne, spécialement dans les premières années
de l’après-guerre. En 1949, sa Ballade pour piano fut primée au 2e
concours de composition F. Chopin. La même année, il reçut le 3e prix au
concours de composition vocale sur des textes d’Adam Mickiewicz pour le chant «
De pures larmes me sont coulées... ». Les œuvres instrumentales de Laks sont caractérisées par un accomplissement technique typique de l’Ecole de Paris, la construction formelle, le sens des proportions, une technique polyphonique maîtrisée, une pureté rythmique et une facture simple et d’une très grande pureté. Les formes cycliques (sonate, suite) dominent, le plus souvent conçues pour une formation de chambre. Les éléments typiques polonais ne manquent pas ici comme dans la Suite polonaise pour violon et piano (1935) et le 3e Quatuor à cordes, sans même parler des nombreux arrangements de mélodies populaires pour chœur (Echos de Pologne) et pour orchestre odéon (De chaumière en chaumière). Les nombreuses chants de Simon Laks, dont grand nombre est édité pour la première fois chez Boosey & Hawkes, parviennent à fondre plusieurs sphères d’influence. Ils ont certainement leurs racines dans la tradition de la lyrique vocale romantique et du lied polonais, mais ils portent aussi clairement la marque du style français de l’entre-deux guerres. On peut les comparer par exemple avec les chants de Poulenc, bien que parfois ils se rapprochent des chansons de Kurt Weill. Le principe de la Gebrauchsmusik n’était certainement pas étranger au compositeur et on peut plus d’une fois situer ses œuvres vocales à la limite du genre du lied artistique et de la chanson populaire. Elles se distinguent par le sens du mot poétique, l’invention mélodique, une qualité vocale caractéristique, la transparence de la facture pianistique et l’originalité de la dissonance harmonique. Le compositeur laisse certaines « marges » à l’interprète, et la forme définitive des chants dépend beaucoup du « surplus » interprétatif. A partir 1972, Simon Laks se consacra à l’écriture et à la traduction. A côté de la musique, il s’intéressait vivement aux problèmes linguistiques, et, ardent polémiste, il saisissait souvent la plume pour se prononcer non seulement sur des thèmes musicaux, mais aussi très volontiers sur des questions de bon style et des problèmes sociaux et politiques. Il est l’auteur de livres publiés en polonais à Londres aux éditions Oficyna Peotow i Malarzy (« Atelier des poètes et peintres »): Episodes, épigrammes, épîtres (1976); Polonismes, polémiques, politiques (1977); Mot et contre-mot (1978); Jeux Auschwitziens (1979); Souillure de sainteté (1980); Journal des journées blanches (1981); Le tarif réduit coûte plus cher (1982); Ma guerre pour la paix (1983); La culture avec guillemets et sans (1984). Parmi ses traductions en français, on relèvera plus particulièrement Gauguin et l’Ecole de Pont-Aven de W. Jaworska (Neuchâtel, 1971); L’eau vide de K. Zywulska (Paris, 1972); L’œil de Dayan de Korab (Paris, 1974). © Zofia Helman Ecrits chez Oficyna Poetow i Malarzy (”Printing House for Poets and Painters”):
Translations into French |
LIST OF WORKS
Works for Piano, Harpsichord, Organ
Sonatina - 1927
Blues - 1945
Sonate breve, for harpsichord - 1946
Première 30/05/1949, Ambassade de Pologne, Paris
Marcelle de Lacour, harpsichord
Ballad for piano (Hommage à Chopin) - 1949
Suite dans le gout ancien, for harpsichord or piano - 1973
Prélude pour piano
Première 29/09/2005, Berlin
Jacqueline Cole, piano
Variations on the J S Bach Chorale "Was Gott tut, ist wohlgetan" for Organ
Chamber Music
String Quartet No. 1 - 1928 Lost (Première by Roth Quartet,
1928)
String Quartet No. 2 - 1932 Lost (Première by Indis
Quartet, 1934)
String Quartet No. 3 "Sur des thème polonais" - 1945 (Première
by
Quatuor Lespine, 25/11/1945, Sorbonne, Amphithéâtre Richelieu, Paris)
String Quartet No. 4 - 1962
String Quartet No. 5 - 1962 (Première by
Pellegrini-Quartett, 02/07/1998, Sendesaal des HR, Frankfurt)
Little Suite, for string quartet - 1929
Quintet , for wind instruments - 1929
Sonata Concertante , for violin and piano - 1929
Sonata , for cello and piano - 1932
3 Concertos , for cello and piano - 1933
Trois pièces de concert for Violin & Piano (1933)
(Mouvement Perpétuel, Romance, )
Polish Suite, for violin and
piano - 1935
Passacaille (vocalise), for violin or cello and
piano (or violin, cello, flute and oboe) - 1946
Piano Trio - 1950
Concerto da Camera, for piano, 9 wind
instruments and percussion - 1963
Première
28/10/1963
Sale Gaveau, Paris
Annie d'Arco / René-Pierre Chouteau
Dialogue, for 2 cellos
- 1964
Première
25/03/1966
Château, Saint Ouen
Jean & Mireille Réculard, cello
Concertino for reed trio
(ob, cl, bn)
- 1965
Première
10/05/1967 -
Société nationale de musique, Salle Cortot, Paris -
Le trio d'anches de Paris
Divertimento for flute, violin, cello and piano - 1966 (or violin, clarinet, bassoon and piano)
Première 13/12/1966
Salle Debussy-Pleyel, Paris
Quatuor Instrumental de Paris
Piano Quintet, (based on String Quartet No. 3, 1945)
- 1967
Première
06/12/2003
Ontario
Artists of The Royal Conservatory
Suite Concertante , for trombone and
piano - 1969
Chorale, for 4 trombones -
1973
Orchestral Works
Farys , symphony poem - 1924
Symphony - circa
1924
Scherzo - 1925
Symphonic Blues
- 1928
Sinfonietta , for string orchestra
- 1936
Première 10/05/1953
Paris
Orchestre Radio-Symphonique de Paris / Eugène Bigot
Sound Sample
Polish Suite , for violin and orchestra - 1936
3 Warsaw Polonaises - 1947
Poem , for violin and
orchestra - 1954 2.picc.2.corA.2.bcl.2.dbn-4.3.3.1-timp(3).perc-harp-strings
Première
12/03/2006
Konzerthalle "Carl Philipp Emanuel Bach", Frankfurt/Oder; Klaudyna Schulze-Broniewska, violin / Brandenburgisches Staatsorchester
Frankfurt (Oder) / Jürgen Bruns
Concerto da Camera for piano and 9 brass
instruments - 1963
Symphony , for string
orchestra - 1964
Première
15/05/1966
Dzialynski Palace, Sala Malinowa, Poznan
Poznanska Orkiestra Kameralna / Robert Satanowski
De chaumière en chaumière for Odeon
orchestra
Petite suite légère pour orchestre - 1960 2.picc.2.2.2-4.3.3.1-timp(3).perc-strings
Première
14/05/2005
Polish Radio Concert Hall, Warsaw
Polska Orkiestra Radiowa / Christoph Slowinski
Suite polonaise pour orchestre
Songs
3 Songs, to the text by J. Tuwim - 1938
Le Général (1938)
for voice and piano Text
Jacques Audiberti (F)
Première
04/03/1938
Salle Chopin-Pleyel, Paris
Tola Korian, soprano
From Dusks and Dawns , 20 popular songs - 1939
Passacaille (Vocalise)
for voice (without text) and
piano - 1946
8 Jewish Songs for Soprano
ou Tenor et piano - 1947 (The Funeral from
Three Jewish Songs)
French version by Jean-Michel Dumarais (Yid, F)
1. Ich bin a balagole (I am a wagoner)
2. Wigenlied (Lullaby)
3. Di gilderne pawe (The golden peacock)
4. Unser Rebeniu (Our Rabbi)
5. In droisn is a triber tog (It’s such a miserable day outside)
6. Gwaldze brider (Arise, brothers)
7. Di alte kashe (The eternal question)
8. Fraitik far nacht (Friday evening)
Unser Rebeniu - Our Rabbi
In Droisen Is a Triber Tog - Lost Love
Ewangelia szczesliwych (L'Evangile
des bienheureux)
for voice and piano Text Stanislaw Balinski (P)
Première
19/10/1948
Salle Chopin-Pleyel, Paris; Tola Korian (soprano), Arnold-Rachmanoff (piano)
De pures larmes me sont coulées...
(Adam Mickiewicz) - 1949
Portrait de I'oiseau-qui-n'existe-pas for solo voice and piano (texte de Claude Aveline) - 1952
C'est une maladie de cœur (1952)
for voice and piano
(text author unknown; F)
3 Songs , to the texts by Wanda Maya Berezowska; French adaptation by Henri
Lemarchand -
1960
1. En vain je
cherche
2. Ma poupée
3. Le Petit prisonnier
Elegy of the Jewish Country Town (Elegia
zydowskich miasteczek), to the text by A. Slonimski - 1961
4 Songs , to the texts by J. Tuwim, J. Iwaszkiewicz
and M. Jastrun - 1961-63
5 Melodies , to the text by J. Tuwim - 1968
Four songs (1974)
for voice and piano Text
Tadeusz Sliwiak (P)
Chants polonais et français (Polish and French Songs)
for voice and piano
Texts: Jacques Audiberti, Stanislaw Balinski, Samuel Iwaszkiewicz, Mieczylaw
Jastrun, Tadeusz Sliwiak, Julian Tuwim, Ludwik Zuk-Skarszewski and others
- Bezdomna for solo voice (unspecified) and piano (La Vagabonde)
(1949) Text : Deutsch Julian Tuwim (P)
- Gdybys for solo voice (unspecified) and piano (Si
seulement...) (1974)
Text
Ludwik Zuk-Skarszewski (P)
- O grzesiu klamczuchu for solo voice (unspecified) and piano Text
Julian Tuwim (P)
- Pogrzeb for solo voice (unspecified) and piano (Les Funérailles) Text
Mieczylaw Jastrun (P)
Première
23/03/1987
University of Texas, College of Fine Arts, Austin, Molly McCoy, soprano / Victoria Fischer, piano
- Pozegnanie for solo voice (unspecified) and piano (Adieu) (1974) Text Ludwik Zuk-Skarszewski (P)
- Dyzio marzyciel [Dyzio the Dreamer, Dyzio der Träumer] for voice and piano (ca 1940) aus "5 Lieder zu Gedichten von Julian Tuwim"
Echos de Pologne for choir
Stage Works
Films
Sabra (Chalutsim) (1933, Polska)
Date Première: 1933-11-21 (Polska)
Reżyseria : Aleksander Ford (I)
Scenariusz : Olga Ford , Aleksander Ford (I)
Zdjęcia : Franciszek Ksawery Weihmayr
Muzyka : Szymon Laks
Wykonanie muzyki : Gerszon Sirota (śpiew), S. Kupfer (śpiew)
Scenografia : Jacek Weinreich
Montaż : Zygmunt Mayflauer
Aktorzy
Hanna Rowina : Miriam, żona fellaha
Ewsej Bertonoff : Fallah Mohamed
A. Meskin : Agronom
Bar Adon : Szejk
R. Klatzkin : Zecer
R. Goldberg : Luba, żona zecera
L. Hurwitz : Fatima, córka fellaha
R. Dawidow : Derwisz
Mulla Zeitlin : Muzyk
S. Finkel : Niemowa
L. Finn : Siłacz
M. Teomi : Elegant
M. Forfeld : Estera, żona agronoma
E. Bat-Eva,
V. Disler,
S. Rafaeli,
A. Nachtomi
PRZEBUDZENIE
Główna bohaterka wyjeżdża do Warszawy i długo nie może znaleźć pracy. Wreszcie zostaje zaangażowana jako guwernantka w zamożnej rodzinie mieszczańskiej. Jej znajomość z uwodzicielskim nauczycielem muzyki ograniczy się do flirtu, natomiast miłość do młodego mechanika okaże się i wzajemna, i trwała. O małżeństwie nie może być jednak mowy. Mechanik jest bezrobotny, a jego próby znalezienia pracy pozostają bezowocne. Zrozpaczony rzuca się pod samochód, którego właściciel - wstrząśnięty desperackim krokiem - ofiarowuje mu pracę. Ale pewnego dnia, broniąc willi chlebodawców swej dziewczyny przed napaścią bandytów, mechanik zostaje posądzony o współudział w rabunku i aresztowany. Dziewczyna traci oczywiście pracę. Jest zrozpaczona. We śnie przeżywa jeszcze raz całe swe życie, widzi panującą niesprawiedliwość i ludzką krzywdę, bogactwo możnych i nędzę biednych. Sen kończy scena sądu nad ukochanym. Dziewczynę budzi fabryczna syrena. Przez okno widzi długie rzędy robotników idących gdzieś ku górze . . .
Ekipa