Struthof - un camp nazi sur le sol français
Prise de son, ambiances sonores et musique : Pascal Doumange
Texte dit par Catherine Javaloyès
Une production France Bleu Alsace
Audio : la série radiophonique d'Olivier Vogel, produite par France Bleu alsace et l'Atelier de création radiophonique de l'Est.
DVD : un reportage photos de Jacques Robert sur le site et le camp de Natzweiler-Struthof, le centre européen du résistant déporté et le musée du KL-Natzweiler
Harmonia Mundi 211871 LIV1007
(01/10) Pas un oiseau...
Pour les détenus, la plongée dans l'univers du Struthof est d'autant plus brutale que le camp est implanté en pleine nature, dans un environnement buccolique. Le contraste est particulièrement violent pour les nouveaux immatriculés.
(02/10) Un univers sans fin
Les coups qui pleuvent, la faim qui ronge, la maladie qui guette. Le Struthof n'échappe pas à la règle des autres camps de concentration nazis. Mais là haut les SS ont de précieux alliés: le relief accidenté et le climat particulièrement rude.
(03/10) Des forçats destinés à mourir
Au Struthof les SS ont mis en place le principe de l'extermination par le travail. Sont principalement visés les déportés NN, les "Nuit et Brouillard" ("Nacht und Nebel"), notamment français.
(04/10) Comme une bougie qui s'éteint...
Dans son discours aux nouveaux arrivants, l'un des commandants du Struthof leur désignait la cheminée du crématoire en leur disant que c'était la seule sortie possible. Cette cheminée les rescapés l'ont vue fonctionner tous les jours.
(05/10) Un vivier pour la médecine nazie
Les médecins de l'université nazie de Strasbourg ont utilisé le camp du Struthof comme un véritable laboratoire d'essai sur l'homme. Des installations ont été mises en place à leur demande sur le site.
(06/10) Entraide, combines et résistance
Comment parvenir à s'accrocher à la vie ? Au Struthof la solidarité entre déportés a joué. Certains ont même réussi à mettre en place un petit réseau de résistance.
(07/10) De l'autre côté des barbelés.
De l'arrivée des déportés dans la vallée, jusqu'à la fumée noire que l'on voyait s'échapper du crématoire, les habitants de Rothau et de Natzwiller à côté du camp, ne pouvaient pas ignorer.
(08/10) Une nuit de massacres.
A la veille de l'évacuation massive du camp principal, au tout début du mois de septembre 1944, les SS ont organisé durant toute une nuit le massacre d'un réseau entier de résistants.
(09/10) Une nébuleuse au service de l'industrie
70 kommandos de travail dépendaient du camp principal de Natzweiler-Struthof. Ces petits camps étaient au service de l'industrie de guerre nazie. Ils ont fonctionné jusqu'au printemps 1945, bien après l'évacuation du camp-souche.
(10/10) Survies...
Pour tenir et réussir à survivre dans cet enfer, chaque déporté a eu sa méthode.